Dessins de plis

Paon de Paris /13 novembre 2015, 2015, carbone sur papier mûrier coréen, 149 x 149 cm.

Vase pour le Tsunami, 2013, carbone sur papier mûrier coréen, 65 x 65 cm.

Libellule des migrants, 2015, carbone sur papier mûrier coréen, 65 x 65 cm.

Papillon Iceberg I, 2014, carbone sur papier mûrier coréen, 65 x 65 cm.

Rhinocéros Girafe en extinction, 2015, carbone sur papier mûrier coréen, 75 x 75 cm.

Kusudama à la Mer d’Aral, 2015, carbone sur papier mûrier coréen, 75 x 75 cm.

Papillon Iceberg II, 2014, carbonne sur papier coréen, 75 x 75 cm.

Cigale à Maidan, 2015, carbone sur papier mûrier coréen, 75 x 75 cm.

Libellule Iceberg, Vallée Hooker/Iceberg A, 2017, couverture de survie, 140 x 140 cm.

Barques à Vintimille, 2015, couverture de survie, 140 x 140 cm.

Les dessins de plis ouvrent dans la feuille différents espaces. Au-delà de la surface se trouvent des couches cachées. Une feuille d’origami s’est faite réceptacle de mémoire, par un long processus d’écriture, de gravure, par la hachure d’images de notre monde. Les plis du papier dispersent l’image, la fragmentent, rendant certains détails plus visibles que d’autres, traçant une carte de mémoire. Les traits travaillent dans la matière de l’image, tentant de lui (re)-donner une physicalité et par là même dépècent la figure. Cette patiente et obstinée dissection crée de nouveaux motifs, absorbants dans l’ornement la Guerre des images. Cette cartographie d’un état du monde dépend à la fois de l’origami choisi et de l’événement concerné, deux indications données par le titre du dessin mêlant en une synthèse-chimère le type de pliage et le sujet de l’image utilisés. Les associations symboliques constituent une sorte de prière, une espérance, proposition pour répondre à l’empathie déclenchée par l’information, tout en disant un peu plus.