Elle s'effondre sans cesse, version épidermique
Elle s’effondre sans cesse / Version épidermique, 2019, eau, latex, argile, fil de coton, métal, variation des dimensions de l’étalement au sol autour de la structure 100 x 150 x 201 cm,
Elle s’effondre sans cesse / Version épidermique
La poche membrane comme une peau, un ventre, tendue par l’eau
le liquide mère, l’origine qui toujours se réinvente l’eau matrice, l’eau maternelle.
Un organe tatoué, comme une carte sur un parchemin, troué, gouttant, s’effondrant
une surface traversée par l’eau alimentant la terre
l’eau parcourt
Goutte un instant suspendue chute, pluie, source surplombant une autre peau, autre carte, territoire nouveau en transformation qui respire d’eau
L’argile se dissout, durcit, fracture
absorption, dissolution
évaporation, craquèlement
L’eau disparaît, s’évapore ou se faufile, chemine sa gravité, à la fois vers le ciel et vers le noyau,
haut et bas,
diffusion et concentration.
La terre se fend, le sol craquelle et l’eau toujours s’enfuit.
La sculpture est en devenir, son temps de vie dépend de l’eau, un cycle, deux, trois, etc., selon l’apport, selon la pluie.